Le quotidien et moi

Je ne suis pas habitué aux démarches de la vie quotidienne. Je n'en n'ai pas l'habitude car, par peur et par timidité, je tente le plus souvent d'esquiver les ces expériences pourtant banales que sont les prises de rendez vous chez le(s) médecin(s), les appels pour se renseigner, les changements de forfaits par téléphone etc...

Ça ne veux pas dire que je fais rien, simplement que je me débrouille autrement : je cherche les renseignement ailleurs, j'effectue les démarches qui peuvent l'être par courrier et, dans le pire des cas, je met à contribution mes proches pour qu'ils téléphonent à ma place. Je sais que tout cela est peu glorieux et même pathétique mais le fait est que c'est comme ça.

Pourtant, quand je suis acculé et que je n'ai plus le choix je suis obligé de me frotter à la vie, révélant ainsi une inaptitude quasi pathologique à ces épreuves que le familier nous impose.

Du coup, je me retrouve à amener ma voiture chez le garagiste sans imaginer une seule seconde qu'il va devoir la garder. Me voilà donc par un après midi caniculaire (suivit d'une pluie diluvienne), au milieu de nul part (ou plutôt au milieu de nulles formes de vie humaine mise à part une instance circulation automobile) durant un laps de temps indéterminé à attendre le coup de fil qui me libérera.

Punition ?