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Publié le par Hephaistos639

Musique écoutée : Wake the dead de Comeback kid

Dernier mangas lu : Zetman T.8 de Masakazu Katsura

Dernier film vu : OSS 117 – le Caire, nid d’espions de Michel Hazanavicius

 

 

Le sujet fut traité de manière très intéressante sur le blog de mon compère buster casey dans l’article Pirates !!! (rien à voir avec ceux des caraïbes) :  http://bustercasey.over-blog.com/article-20666460.html

Il arrive à la conclusion qu’aucun accord n’est possible, que chaque faction reste campée sur ses positions. Les artistes trouvent qu’on les vole, qu’on pille leur œuvre (et ils ont raison) et les « pirates » se justifient par le prix trop élevé de la musique (et ils sont, eux aussi, dans le vrai). Les seuls qui ne sont pas à plaindre c’est les leaders de l’industrie de la musique. Effectivement, ils rappellent sans cesse le manque à gagner du à la perte de vitesse du support CD, mais ils n’évoquent jamais combien ils gagnent sur le téléchargement légal ni sur les ventes de musiques sous forme de sonnerie de portable. Ceci dit, combien de groupes découverts grâce au téléchargement ? Combien de CD finalement achetés ? Combien de musiques téléchargées qu’on n’aurait pas acheté de toutes manière ?

L’idée n’est pas de savoir si télécharger c’est bien ou mal, c’est un fait. Que ce téléchargement soit légal ou non, chercher de la musique sur Internet est devenu un acte quotidien. C’est encore la même question du rapport à la musique qui se pose ici. J’ai peur qu’à plus ou moins long terme le support CD ne disparaisse. Je l’ai déjà dit, je suis un fétichiste du CD : j’aime l’objet, j’aime la démarche (se rendre dans un magasin pour acheter un album), j’aime la découverte (quand fébrilement, je mets le CD sur la platine et que je découvre pour la première fois les plages en me plongeant dans le livret). Pour ces mêmes raisons je télécharge très peu (même si je consomme beaucoup de musique en libre accès).

On pourrait débattre de la simplicité du téléchargement, de ces gens qui téléchargent tellement qu’ils n’écoutent pas, de ceux qui ne téléchargent que les chansons qu’ils connaissent déjà, de ceux qui payent ou non, de ceux qui se contentent de « streamer » (c’est comme ça qu’on dit ? ) et même de ceux qui téléchargent de manière « rationnelle » la musique qu’ils aiment et/ou qu’ils ont envi de découvrir… On pourrait discuter de tous ces comportements émergeants dûs à internet.

Ce qui est sur c’est que ces manières de faire ramènent la musique à un bien de consommation encore plus jetable que les tampaxes. Or, la terreur qui m’anime en cet instant, outre la disparition du CD, c’est que ces nouveaux comportements en matière musicale amènent une sorte de dictature, une hégémonie ou seul les plus gros survivrons.

Opposez vous dès maintenant à ce « darwinisme artistique » !

 

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