Choc
Ça fait plus d'un an maintenant que je sais que je vais "quitter" ma boite, poussé par un licenciement économique. Un ex-collègue devenu depuis fonctionnaire dans l'éducation national (non, non, pas prof mais agent administratif ou un truc dans le genre) avait, à l'époque, résumé notre travail ainsi : "ce job c'est un piège parce que t'es pas suffisamment bien pour envisager de rester mais pas assez mal pour réellement décider de partir". Il avait raison.
J'ai beau adorer mon travail, il est clair qu'il faut que je passe à autre chose et me faire foutre dehors est une occasion idéal pour la moule attentiste que je suis. Ce départ me donne l'obligation de bouger tout en m'offrant la possibilité d'être encadré et aiguillé. Je commence à penser à mon avenir, réfléchir à des possibilités, remplir des questionnaires, suivre des entretiens pour creuser la question essentiel de ce que je vais faire après.
Il me semblait que la nouvelle était donc traitée,assimilée et digérée pourtant, quand mon patron m'a annoncé que mon départ serrai effectif début novembre (soit dans un mois environ) je me suis pris une baffe et c'est seulement maintenant que je réalise vraiment ce qui est en train de se passer. Mais je garde le moral.