L'art de savoir quoi faire ?
Je ne sais pas vous mais je me trouve souvent devant des dilemmes d'ordre "éthique", c'est à dire que dans certaines situations je ne sais pas comment je devrais agir. Je ne vous parle pas des fois ou l'on identifie clairement le bon comportement et on l'ignore, on l'oublie, on le rate, on peine à l'effectuer (par exemple : appeler ses grands parents, se lever plus tôt, faire du sport...).
Non. Le cas qui m'occupe ici, c'est quand plusieurs choix s'offrent à nous et qu'ils paraissent tous potentiellement bons.
Je me sens un peu nébuleux, je vais donc illustrer mon propos avec un exemple de bon aloi. Je passe pas mal de temps dans les transports en commun et, régulièrement, se pose l'inévitable cas ou l'on doit aider un vieux à porter ses affaires (j'aurais bien dit valises, mais en général ils voyagent avec tout un barda de caddies et de sac plastiques) ou céder notre place à une femme enceinte (et inversement).
Cependant, agir de la sorte ne revient il pas à souligner leur incapacité, à leur rappeller indirectement leur situation peu enviable, à savoir qu'ils sont repectivement grabataire et gros, ou même à leur montrer que nous les identifions comme tel?
Au final, cette "bonne action" ne fait elle pas plus de mal que de bien ?
Personnellement, j'ai trouvé une solution (sans affirmer que c'est la bonne) : je supprime tous les choix possibles. Je m'explique : plutôt que de me demander si je dois laisser ma place à une personne qui risque de mal le prendre (ou même d'être atteinte dans son intégrité physique), je ne m'assois tout simplement pas si il reste trop peu de places.
Sans options, pas de dilemmes.