Désagrément auditif

Publié le par Hephaistos639

Avec l'avènement du DVD une nouvelle manie est apparue : les versions director's cut. A la base, c'est une bonne idée qui permet de voir un film tel qu'il était souhaité et non comme les contraintes (financières, temporelles, légales...) l'on transformé. Malheureusement, l'intention louable de base a dérivé pour faire naître deux problèmes.


Premièrement, les réalisateurs ne se battent plus pour imposer leur vision du film à cause du consensus suivant : on sort en salle une version édulcorée (amputé de ses scènes ou astuces scenaristiques les moins tout public) et la director's cut se trouvera sur le DVD, satisfaisant ainsi les désirs du metteur en scène livrant son « vrai » film et des producteurs qui gagnent ainsi un argument publicitaire de poids.


Deuxièmement, ce fameux montage final du réalisateur est devenu un tel atout commercial que des tas de DVD se retrouve estampillé Director's cut quand seules quelques bribes ont été ajouté, des pauvres miettes qui n'apportent rien au film.
Si cette folie commerciale s'avère inutile sur certain produits, elle est parfois carrément dramatique quand il s'agit de films créés avant la prolifération du DVD qui se trouvent, des années après, remanié, remonté et rallongé (parfois au détriment d'un mieux artistique comme par exemple les nouvelles versions de Star Wars qui font regretter d'avoir balancer nos anciennes VHS).


Évidement, le problème dont je vais vous parler ne touche pas les oeuvres dans leur version original mais uniquement celle qui sont doublées. Or, bien que je sois un fervent partisan de la VOSTF il faut avouer que certain films ont du cacher en français (même si on peut rattacher ça aux souvenirs, à la nostalgie ou à l'habitude).


Ici, il existe deux solutions : soit on redouble le film dans son intégralité (ce qui n'est pas toujours une bonne surprise comme en témoigne la version catastrophique des Tortues Ninjas, dénué d'humour et de fantaisie) soit on ne double que les passages ajoutés modifiant par la même la voix des personnages pendant de court instant au beau milieu du métrage.

Tout ça pour arriver à Empire Records, film culte de mon adolescence, qui se trouve doublé à certain endroit par un acteur pakistanais neurasthénique, bourré et certainement sous payer qui joue tous les rôles ce qui transforme un moment de détente en une crispation auditive inconfortable.

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B
<br /> Tu oublies les scènes rajoutées non redoublées (ce qui provoque un changement de langue assez impromptu mais permet de repérer plus facilement les rajots en question) ou alors les redoublés comme<br /> Le Bon, La Brute Et Le Truand uniquement sur les rajouts avec les mêmes acteurs... 30 ans plsu tard !!<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Merci pour les precisions<br /> <br /> <br />