Psychologie économique
En janvier dernier j'étais licencier de mon poste de réceptionnaire en librairie, départ accompagné d'un congés reclassement de 6 mois pour me permettre de décrocher un autre job sans passer par la case chômage. Ma réorientation professionnelle est un échec (pour ne pas dire une catastrophe) et je me retrouve, 6 mois après, encore plus paumé que lors de mon départ. C'est donc avec résignation que j'ai accepté, il y a 3 semaines de ça, un CDD d'été dans cette même entreprise car même si cette situation me permettait de retrouver d'anciens collègues que j'apprécie et un ami que j'adore, c'était aussi, d'une certaine façon, la représentation même de mon plantage.
Ceci dit, ce post n'a pas pour but de vous entretenir sur ma vie de looser mais plutôt de réfléchir à une sorte de psychologie du management. Hier, mon ex patron, dans un état de stress et de panique proche de l'hystérie, m'appelle pour me dire que le directeur général de l'enseigne à laquelle appartient mon ex magasin vient de refuser TOUS les cdd d'été et qu'en réaction, les directeur de chaque magasin allaient reformuler une demande minimum auprès du grand patron. Ce matin, il me téléphone pour me dire que mon contrat (devant à l'origine durer 3 mois à 38 heures 30 par semaine) peut finalement être validé mais dans d'autres conditions (2 mois à 30 heures).
A la base, cette été, il devait avoir recourt à 5 cdd de 38h30 et, au final il n'aura droit qu'à 2 cdd de 30h et pourtant, je sentais un soulagement dans sa voix.
Est ce que la démarche du directeur général relève de la psychologie ? A-t-il volontairement refusé tous les cdd, sachant éperdument que cette situation n'était gerable pour aucun magasin, pour que, non seulement les directeurs revoient leurs demandes à la baisse mais qu'en plus ils reçoivent cette nouvelle avec satisfaction.