Consommation jetable

Publié le par Hephaistos639

Samedi, j’ai été changer de portable. Oui, je sais, cette chronique démarre comme le plus soporifique des romans de la comtesse de Segure mais, ne partez pas, j’arrive au vif du sujet.

Devant nos (non, je ne suis pas atteins d’un dédoublement de personnalité, j’ai juste effectué cet « achat » en même temps que ma copine) demandes apparemment trop exagérées (c'est-à-dire, un portable qui téléphone, envoi des sms et garde la charge plus de ½ heure (oui, je sais, nous somme vraiment exigeant)) la conseillère vendeuse nous a avoué qu’espérer conserver un mobil plus de 2 ou 3 ans est une pure utopie : « ils sont conçus comme des produits de consommation jetable » nous a-t-elle asséné.


C’est là que je m’interroge. Il y a une cinquantaine d’années, les avancées technologiques et les facilités de productions que nous connaissons n’étaient que de doux rêves (heureusement que je ne suis pas né à cette époque) et pourtant, on arrivait à fabriquer des produits qui non seulement fonctionnaient très bien mais en plus restaient en bon état sur la durée. De nos jours, on  se dirige de plus en plus vers une ère du jetable ou tous les appareils électroménager ou hifi sont voués à la casse au bout de 3 ans d’utilisation (voir 5 pour les grandes marques).


En fait, nous ne somme pas limité par les moyens et c’est donc bien le fruit d’une volonté qui nous amène là. Une volonté consumériste des deux cotés qui plus est car autant le producteur que l’acheteur permettent à ce système de fonctionner et de prospérer (et oui, si nous n’achetions pas aussi facilement pour remplacer, le gage de qualité deviendrait la durée de vie et les producteurs serraient obliger de s’y soumettre et donc de ne pas produire de manière aussi débridée ce qui, cercle vicieux, nous amène à acheter plutôt que remplacer).


Mécréants, MECREANTS !!!

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