Pas de politique

Ce blog ne va pas virer politique, ne vous inquiétez pas, mais, avec cette reforme des retraites, j'ai l'impression qu'on se fout de notre gueule.

Pour vous expliquer mon point de vu, je me permet de faire un détour par le système de santé : il y a une vingtaine d'année, la sécurité sociale couvrait la majorité des dépenses engendré par les différents frais médicaux (ce qui reléguait les mutuelles au rang de "luxe"). Puis, petit à petit, insidieusement, à force de mauvais remboursements et autres dépassements les mutuelles sont devenue utile puis indispensable.

Quel rapport avec la retraite ? Et bien il me semble que ce débat autour de l'âge légal du départ n'est qu'un écran de fumé : On sait que, statistiquement, on garde nos emploi de moins en moins longtemps et que, parallèlement, à partir de 55 ans il devient difficile de trouver un emploi et la situation ne va pas s'arranger avec un départ à la retraite plus tardif (elle risque même de s'emparer). On va donc se retrouver confronté à un problème de chômage de très longue durée massif n'ouvrant plus le droit à une retraite complète. C'est ici que les complémentaires retraite (des organismes privées) vont faire leur apparition pour petit à petit devenir indispensable.

Certes tout ça n'est qu'une projection mais je dois avouer que cette perspective ne me réjouit pas outre mesure.

PS : Un des argument majeur en faveur de cette reforme c'est que de toutes façons on n'a pas le choix parce que le système mis en place à une époque ou les actif étaient nombreux et l'espérance de vie beaucoup moins longue ne prévoyait pas  l'évolution actuelle qui bloque au niveau financier. C'est sur. Mais, premièrement, rien n'empêche de transformer le système en autre chose (après tout, nous somme gouverné par des individus ayant fais de grandes écoles et touchant un salaire satisfaisant pour que ce genre de problème ne se pose pas) et, deuxièmement, l'Etat gère un budget ce qui implique que, comme dans tout budget, on choisit quelles dépensent sont prioritaires ou non.