Rien à voir avec les 7 nains
Ma soeur, prof doc de son état, s'interroge sur les souvenirs que nous avons garder de nos profs (et partage les siens) dans une sorte de tag indirect. Ce qui est sur, c'est que je n'ai jamais eu de relation privilégié avec eux. J'étais un élève tout ce qu'il y a de plus normal : je faisais mes exercices, je lisais ce qu'il fallait lire mais pas une page de plus, j'étais souvent dans la moyenne de la classe, toujours à l'heure, pas vraiment turbulent, n'évitant pas le dialogue avec eux mais ne le provoquant pas non plus. Bref, un élève moyen, dans tous les sens du terme.
J'ai peu de souvenirs du collège et aucun de mes profs de cette période ne fut particulièrement marquant (ce qui n'en n'a pas empêché un certain nombre d'être de bons pédagogues).
C'est au lycée que je suis tombé sur des profs vraiment exceptionnel. En seconde et en terminal, mes profs d'histoire étaient excellents : intéressants, drôles, charismatiques, pédagogues. Le genre de profs qui n'a jamais besoins d'élever le ton pour se faire respecter, dont la notation n'est jamais discuté, dont les cours sont suivi avec passion. Ma prof de math de seconde fut elle aussi très bonne : sévère mais vraiment compétente (d'ailleurs, je l'ai recroisé il y a peu de temps et elle se souvenait de moi... ceci dit, elle avait une mémoire d'éléphant). Mais la plus marquante fut ma prof de français de première. Elle a pris à bras le corps une classe pour le moins médiocre pour relever le niveau de tous les élèves. Elle nous a fait lire, disserter, expliquer, analyser, lire de nouveau, comprendre et travailler. C'est certainement garce à elle que j'ai réussi à obtenir plus de la moyenne au bac français, mes espoirs jusque la étant plutôt de viser un 6 avec de la chance.
Deux de mes autres profs furent marquante par leur nullité affichée. Celle de français en seconde était une vielle mégère dont les cours catastrophiques ne volaient pas plus haut que son intellect pourrissant et qui a réussi le tour de force de, en une année scolaire, ne nous avoir rien appris et ne pas nous avoir fais lire une seule ligne. Celle de d'économie en première était la prof la plus antipedagogique que j'ai côtoyé à ce jour : des cours calqués sur le bouquin, des contrôles ou la moindre digression personnel était saqué et, je m'en suis rendu compte rétrospectivement, une inculture crasse dans le domaine qu'elle croyait enseigner.
Pour ce qui est des documentalistes, je me souviens bien de celle du collège, même si je n'ai pas d'anecdotes particulières à son sujet mais je ne garde rien en mémoire de celles du lycée (alors que je squattais sans arrêt le CDI) si ce n'est un « Chuuuuuuuuuuuuttttt » récurant.
Ceci dit, ceux dont j'ai le moins de souvenir, c'est des élèves qui furent dans mes classes. En terminale, je ne connaissais pas les noms de la moitié de mes condisciples... et je me rend bien compte que cette affirmation me fait passer pour un asocial.
Comme ce n'est pas vraiment un tag, ceux qui veulent parler de leurs souvenirs de profs sont les bienvenus mais cette invitation n'est pas nominative.